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« Comme missionnaire Oblat de Marie-Immaculée, ma mission est celle de témoigner l’amour du Christ. Cette mission se réalise à travers ma dévotion et mon implication à la vie de la communauté de Ekuanitshit. »

Père Ali Nnaemeka, o.m.i

Quand mingan a-t-il eu sa première chapelle? Pour le savoir, il faudrait faire de plus amples recherches; cependant, on lit dans labrador et anticosti du père Huard qu’en 1834 l’abbé ed. Quertier, curé de l’île aux grues, fait la mission de mingan et y érige une croix  à quelque distance de la chapelle où les Montagnais allais faire leur pénitence donnée par le confesseur. Ce qui atteste qu’il y avait déjà une chapelle. on cite cependant que le père Babel construisit une chapelle à mingan en 1857. Elle fut, par la suite, embellie par le père Arnaud.

À la demande du père petel, c.j.m la chapelle actuelle fut construite en 1917-1918 par John Maloney, le légendaire jack Monoloy de la chanson de Gilles Vigneault, Les bouleaux de la rivière Mingan.En 1971, la réfection de l’église «style indien» est faite sous l’inspiration du père Delaunay o.m.j avec l’aide bénévole de toute la communauté chrétienne de Mingan.

En 1864, ce dernier procurait à la mission, une statue dorée représentant la maternité de la sainte vierge. Cette statue coûta cinquante-six-dollars. Également le père obtenait pour la mission un tableau à l’huile de l’immaculé Conception, un tableau de la Sainte-Famille et une toile de Saint George, patron du poste. Cette toile existe encore aujourd’hui.

Hydro-presse, avril 1978, en fait une description assez précise dans un article intitulé: « Église de Mingan, joyau de l’art indien traditionnelle.» Y entrer, c’est pénétrer dans un rayon de soleil. Toute blancheur dehors et en pin couleur de miel à l’intérieur, éclairée par de hautes fenêtre gothiques. C’est en passant sous de grandes draperies en peaux peintes que l’on met le pied dans la nef.

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Tout ce qui, dans une église traditionnelle serait de dentelle, est ici remplacé par de la peaux: peaux entières et peintes tendues sur des rameaux de bouleau par le chemin de croix; peau brodée et bordée de franges de la nappe d’autel, peaux peintes du tabernacle qui ressemble à un «teepee» (tente)...

Et puis du bois, du bois partout, celui des troncs de bouleau qui soutiennent l’autel, celui de pin pour le totem dans lequel est sculpté un très beau visage du Christ et aussi celui de l’énorme noeud d’érable dans lequel sont creusés les fonds baptismaux, sans oublier celui des racines qui portent les Saint Évangiles.

La source : le livre Mingan qui es-tu? 
le montagnais - ses bois - ses rivières

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